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Département de l'Ain.

Ancienne ligne à voie unique à voie métrique de Bourg-en-Bresse à La Madeleine (commune de Replonges) via Treffort (Val-Revermont de nos jours) Verjon et Montrevel-en-Bresse (73 km) mise en service entre 1913 et 1914 et fermée à tous trafics entre 1936 et 1938. Exploitation Compagnie des Tramways de l'Ain (TA).

L'ancienne gare des tramways à vapeur de Bâgé-le-Châtel avec la locomotive de type Buffaud & Robatel n° 68.

Département de l'Isère.

Section Lyon-Guillotière - Vienne - Valence-Ville (105 km) mise en service le 16 avril 1855. Source Centre des Archives Historiques de la SNCF (Relevé successif des ouvertures).

La gare du Péage-de-Roussillon (km 563,368 - Altitude 158,85 mètres) à l'époque de la Compagnie du PLM.

Département du Rhône.

Ensemble ferroviaire de Lyon-Perrache.

Sculpteur et ingénieur du XVIIIe siècle, Antoine-Michel Perrache né le 23 novembre 1726 à Lyon, décédé le 12 octobre 1779 à Lyon, a donné son nom à un quartier tout entier de Lyon.

La gare de Lyon-Perrache construite à partir de 1855, par l'architecte parisien François-Alexis Cendrier (1803 - 1893), pour le compte de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Lyon (PL), a été inaugurée le 2 juin 1857. Source Centre des Archives Historiques de la SNCF.

La gare de Lyon-Perrache côté viaduc de la Quarantaine (Saône) à l'époque de la Compagnie du PLM (Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) avant le 1er janvier 1938 date de création de la SNCF.

Département de la Drôme.

Ancienne ligne à voie unique à voie métrique de Valence à Crest via Malissard et Upie (27 km) mise en service le 5 novembre 1906. Fermeture à tous trafics le 1er octobre 1934. Exploitation Compagnie des Chemins de fer de la Drôme (CD).

L'ancienne gare des tramways à vapeur de Crest.

Elle était en contact avec l'actuelle ligne à voie unique à écartement standard (1435 mm) de Livron (Drôme) à Briançon (Hautes-Alpes) via Veynes-Dévoluy et Gap. Sur la gauche l'actuelle gare de Crest à l'époque du PLM (Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) avant le 1er janvier 1938 date de création de la SNCF.

Département du Rhône.

Ensemble ferroviaire de Lyon-Perrache.

Le train n° 52 Ventimiglia (Vintimille) - Paris-Gare-de-Lyon tracté par l'ancienne locomotive prototype BB 9002 va franchir le viaduc de la Quarantaine (Saône) puis s'engager dans le tunnel de Saint-Irénée (longueur 2109 mètres) situé entre les gares de Lyon-Perrache et de Lyon-Vaise en 1958 - Photo Yves Broncard.

Département de l'Isère.

Ancienne ligne à voie unique à voie métrique de Saint-Georges-de-Commiers à Corps via La Mure (62 km). Ligne exploitée partiellement par le chemin de fer touristique le petit train de La Mure.

Desserte des mines d'anthracite de Notre-Dame-de-Vaulx. Ancienne courte antenne à voie unique à voie métrique de La Motte-d'Aveillans à Notre-Dame de Vaulx (2 km) mise en service en 1888 fermée le 12 mai 1936.

La gare de Notre-Dame-de-Vaulx et la mine d'anthracite.



La gare de Notre-Dame-de-Vaulx et la mine d'anthracite.

Département du Rhône.

Ligne du Coteau à Saint-Germain-au-Mont-d'Or (ligne des Sauvages) via Tarare (67 km).

Section Tarare - L'Arbresle - Lozanne - Saint-Germain-au-Mont-d'Or (33 km) mise en service le 14 mai 1866. Source Centre des Archives Historiques de la SNCF (Relevé successif des ouvertures).

L'ancienne gare des Chères-Chasselay (Km 489,422 - Altitude 190 mètres) à l'époque de la Compagnie du PLM. Elle était située entre l'actuelle halte (point d'arrêt non géré) de Chazay-Marcilly et la gare de bifurcation de Saint-Germain-au-Mont-d'Or.

Toujours exploitée cette ligne, le bâtiment de gare existe toujours, mais pas la cabine de signalisation. Je ne crois pas que les trains s'y arrêtent encore.

PH444 a écrit :Toujours exploitée cette ligne, le bâtiment de gare existe toujours, mais pas la cabine de signalisation. Je ne crois pas que les trains s'y arrêtent encore.

La ligne du Coteau (Loire) à Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône) via Tarare (67 km) surnommée "ligne des Sauvages" permet une liaison entre la ville de Roanne sous-préfecture du département de la Loire et la ville de Lyon surnommée "la capitale des Gaules".

La gare du Coteau située à 2,600 km de la gare de Roanne est gare de bifurcation des lignes en direction de Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Lyon) et Saint-Étienne-Châteaucreux.

Sur ce carnet de profils de 1961 on remarquera que l'accès au tunnel des Sauvages côté gauche entre la gare d'Amplepuis et le portail Nord du tunnel est en rampe de 26 pour mille puis de 5 pour mille à l'intérieur du tunnel. L'accès au tunnel des Sauvages côté droit entre Tarare et le portail Sud du tunnel est également en rampe de 26 pour mille puis de 12 pour mille à l'intérieur du tunnel.

Le tunnel des Sauvages - Longueur 2943 mètres - Altitude moyenne 560 mètres avec des photos sur le site de l'Inventaire des Tunnels Ferroviaires de France (lien direct).

PH444 a écrit : Toujours exploitée cette ligne, le bâtiment de gare existe toujours, mais pas la cabine de signalisation. Je ne crois pas que les trains s'y arrêtent encore.

L'ancienne gare des Chères-Chasselay en février 2007 - Photo Patrick GROS.

La direction de Saint Germain au Mont d'Or est à droite.

Observations : bien que desservant deux communes de la couronne péri-urbaine de Lyon, cette gare ne figurait déjà plus sur les fiches horaires TER en 2007 année de cette photo. Photo et commentaires site du Massif Central Ferroviaire.

La ligne du Coteau (Loire) à Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône)  avec des photos sur le site du Massif Central Ferroviaire (lien direct).

Étant conducteur de locomotives à vapeur, j'imagine le boulot du chauffeur sur cette ligne, surtout en direction de Saint-Germain. Si j'ai bon souvenir, cette ligne avait précisément des machines dédiées pour ces déclivités importantes.